- pousse-café
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• 1833; de pousser et café♦ Petit verre d'alcool que l'on prend après le café. ⇒ rincette. Café, pousse-café et cigare.pousse-cafén. m. inv. Fam. Petit verre d'alcool que l'on prend après le café; cet alcool lui-même.⇒POUSSE-CAFÉ, subst. masc.Pop., fam.A. —Alcool que l'on prend à la fin d'un repas, après le café. Le souper fait, nous allâmes prendre le café et le pousse-café à l'établissement célèbre de Paul Niquet (NERVAL, Bohême gal., 1855, p.155). À l'heure du pousse-café et de la cigarette (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p.173). Les lenteurs du café et du pousse-café si douces aux campagnards m'étaient insupportables (A. FRANCE, Vie fleur, 1922, p.406).— P. abrév., pop. Nous, on est presque à la gnole et au pousse, mais vous avez tout le temps de rejoindre (MALÈGUE, Augustin, t.1, 1933, p.323).B. — ,,Coït ou passade sexuelle qui fait suite à un repas à deux`` (CELLARD-REY 1980).Prononc. et Orth.:[puskafe]. LITTRÉ: des pousse-cafés mais ROB., Lar. Lang. fr.: des pousse-café. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p.253: des pousse-cafés. Étymol. et Hist. 1833 (VIDAL, DELMART, Caserne, p.153). Comp. de pousse- (du verbe pousser) et café. Bbg. QUEM. DDL t.28.pousse-café [puskafe] n. m. invar.ÉTYM. 1842; de pousse-, et café.❖♦ Alcool que l'on boit après le café. ⇒ Rincette.1 Le souper fait, nous allâmes prendre le café et le pousse-café à l'établissement de Paul Niquet.Nerval, Nuits d'octobre, XV.2 Mais alors, les joues calées, la panse pleine, le ventre au chaud, les pieds au sec, le pinard regorgeant par les yeux, ayant bu le café, le pousse-café et la rincette, et encore un dernier coup de gniole, les pipes allumées, il nous semblait pénible d'avoir à se lever de table et inique de s'équiper, de s'armer pour partir en patrouille (…)B. Cendrars, la Main coupée, in Œ. compl., t. X, p. 139.
Encyclopédie Universelle. 2012.